Quelle fonction joue le cinéma quant à la transformation de l’image de la sorcière?
11 Replies to “Sorcières au cinéma”
La figure de la sorcière évolue avec le temps et le cinéma le montre. En premier, une des premières sorcières au cinéma était la belle-mère de Blanche-Neige. La belle-mère était représentée en tant que laide et méchante, une représentation qui est très reconnue. Quelques années après, un nouveau film à propos d’une sorcière sort au cinéma s’intitullant «L’adorable voisine» (1958). Dans ce film, la sorcière est une figure de séduction et une des premières représentations d’une sorcière qui est belle. Après ce film-là, plusieurs films commencent à mettre la figure de la sorcière comme étant séductive et belle comme «Un amour de sorcière» (1997). En 2001, le film japonais «Le voyage de Chihiro» montre pour la première fois une sorcière gentille, mais laide qui change le grand stéréotype connu depusi des siècles. Finalement, Maléfique, la méchante dans «La Belle au Bois Dormant» apparaît dans son propre film en 2014 et elle est la héroine de sa propre histoire qui est du jamais-vu.
Depuis que le thème des sorcières est de plus en plus utilisé, la figure de la sorcière devient un personnage plus positif. Comme, par exemple, Hermine Granger dans «Harry Potter», un film qui est devenu un succès mondial et qui porte sur la magie et les sorciers ou «Hocus Pocus», un film à propos de 3 soeurs sorcières et leur aventure très lufoque.
Je remarque une énorme évolution dans le portrait cinématographique des sorcières. Dans les débuts du cinéma, ces femmes étaient jugées comme maléfiques, vilaines et ne respectant pas les moeurs. Elles représentaient réellement ce qui était mal. La sorcière dans Blanche-Neige est un bon exemple, puisqu’elle est tellement mauvaise, qu’elle essaye de tuer sa propre fille. Qui de mentalement sain voudrait tuer son propre enfant? L’image de ces femmes était, à l’époque, assez négative. Toutefois, avec la montée du féminisme des années 60-70, est arrivée la nouvelle représentation de la sorcière avec ma sorcière bien aimée. Cette dame était la bonne femme au foyer, qui montrait que la sorcière pouvait être une femme respectable et un bon modèle. Ce personnage a continué d’évolué, pour arriver à la réputation qui m’a énormément influencé: la femme fatale. J’ai grandi avec Sabrina la sorcière, charmed, Amrican horror story: coven et the witches of east end. Toutes ses femmes devaient cacher leurs pouvoirs par peur d’être tuées, mais elles détenaient une puissance énorme. Élles étaient capable de tout et me donnais le gout d’être un sorcier. Le fait d’être rejeter les rendaient accessible et leur force mentale nous donnait le goût d’être comme elle. La sorcière est devenue, malgré elle, grâce au cinéma et la télévision, un modèle de force, féminisme et de courage à suivre.
Je considère que le cinéma apporte deux sorte de stéréotype autant physique que mentale de la sorcière. Elle est soit montré en tant que vieille femme laide et méchante/égoïste ou une jeune femme, considéré « belle » par les normes de la société, qui ne veut que le bien autour d’elle. Cette transformation de la sorcière joue un rôle clé afin de montrer aux spectateurs si cette sorcière est « gentille » ou « méchante » dès le début de l’histoire. Cette imposition de choix dans notre esprit amène donc dès à notre plus jeune âge un préjugé sur les sorcières.
Personnellement, je crois que le cinéma n’a pas aider l’image de la femme pour ne pas être une sorcière. Je crois qu’ils ont pris l’image de la femme sorcière pour faire des histoire, pour trouver un méchant. Je doute que cela est été faite avec l’intention de rendre la femme comme une sorcière, mais sans le vouloir je crois que cette effet c’est créer.
Je remarque dans le cinéma et la télévision trois genres de sorcière:
1. La sorcière méchante et laide, celle de Salem. Elle fait plus souvent parti du cinéma avant 1950 même si elle est toujours réutilisée a travers les années. C’est l’antagoniste qui utilise sa magie afin de créer du mal, souvent pour garder une certaine domination. Elle fut extrêmement beaucoup utilisé par Disney dans leur films classiques, qui recoivent beaucoup de critiques pour leurs caricatures des juifs qui se trouve chez leurs méchants. Même dans les années 90 Disney utilise cet image de la sorcière dans Hocus Pocus.
2. La sorcière sexy. Elle n’est pas toujours méchante mais presque toujours indépendante (sauf à ses débuts en 1950). Elle est séduisante tout en refusant les avances des hommes. C’est une image du féministe: une passionnée indépendante qui s’approprie sa sexualité et qui ne se laisse pas marcher dessus.
3. La sorcière adolescente. Ça c’est la sorcière de mon enfance. Elle est très peu méchante, pleine de pouvoir, très jeune et balance la sorcelerie avec sa vie sociale et scolaire. Elle veut paraitre comme tout le monde mais elle n’est pas tout le monde. Ses apparations en commencé en 1990 avec Sabrina, Les sorciers se waverly place, W.I.T.C.H. ou Charmed.
Il y a évidemment des mixtes et des sous-genres mais ces trois là sont les plus proéminents que j’ai remarquer.
Vidéos intéressante sur comment le genre 1 et passé au genre 2 dans les années 1950-1960: avec Morticia, Vampira, Elvira et Lily. Même si ce n’est pas explissitement dit qu’elles sont des sorcière, l’inspiriation est claire, même pour Vampira qui n’est pas en vampire: https://youtu.be/jDfaVv3kQk0 https://youtu.be/An15ZHGBtnc
Le cinéma ne décrit pas l’image de la sorcière à l’époque de l’inquisition. En outre , le milieu cinématographique ne montre pas l’envers du décor concernant les conditions de la sorcières durant l’ère qui a suivi sa diabolisation. Est-ce pour ne pas heurter la sensibilité du public ? En tout cas, il s’agit d’un sujet qui mérite d’être creuser . Pour jouer le rôle de la sorcière , on dirait qu’il n’existerait pas de juste milieu. De plus, les standards demandés pour cette attribution de la sorcière demeurent souvent offensants voir rétrogrades . Ce qui explique pourquoi une actrice ne décide pas de son plein gré à aspirer à un tel rôle. Dans le magicien D’OZ, l’actrice Gale Sondergaard s’est vue refuser la fonction de sorcière, jugée trop jolie , pour jouer la pièce. Ainsi, elle sera remplacée par une autre moins « belle’. Du coup, les sorcières sont tenues d’être au-delà de leur performance afin de plaire à un public de tout âge. Je pourrai comparer cela à la rationalisation capitaliste de la sexualité . La sorcière quelque soit, son âge devrait se refaire une seconde jeunesse afin de ne pas causer un choc générationnel. La question financière qui était mise sur la table poussait la sorcière ,avançant en âge, de pouvoir séduire le jeune public. Ainsi, dans un régime capitaliste, la femme qu’elle le veuille ou non se doit d’être procréatrice et productrice. Celle qui ne répondait pas à ces critères demeurait marginalisée et stigmatisée par un système qui l’accuse d’être démoniaque et d’être un maux pour le fonctionnement de la société .
La sorcière est très fréquemment représentée de manière ingrate dans le cinéma: une femme puissante qui utilise ses pouvoirs pour faire le mal plutôt que le bien. Par contre, dans l’univers Disney, toutes autant les unes que les autres ont vues leurs pouvoirs être détruits et inefficace contre LE GRAND AMOUR (dans les versions originales). Cette association intéressante entre le concept de maléfice qui s’oppose à un sentiment aussi profond que l’amour fait évidemment rêver les amateurs de Disney. Cependant, celle-ci créée également une association entre la sorcière et un être profondément détestable, qui ne peut ni être aimée, ni être appréciée. De ce fait, ce type de représentation de la sorcière marque les esprits et le spectateur l’associe réellement à la négativité, ce qui contribue au mythe y étant relié. La seule nuance quant à la sorcière représentée par l’univers Disney est celle de Maléfique. En effet, dans sa nouvelle version, elle est rapidement présentée comme une abomination, une personne sans coeur qui grâce à sa magie cherche à détruire le monde de l’Homme. Toutefois, on y découvre une femme blessée qui n’a sur faire rien d’autre que se défendre alors qu’on l’attaquait et cherchait à tirer profit d’elle. Elle représente également une force de la nature, on modifie la représentation des cornes qu’elle porte sur la tête pour accentuer cet aspect de protectrice de nature. En d’autres mots, Disney modifie l’image initiale de cette sorcière en nous expliquant les raisons qui l’ont pousser à agir et réussissent à la rendre attachante. Dans cette version, les réels « méchants » sont en réalité les humains, ce qui présente une toute autre facette du rôle que peut porter la sorcière, soit la protectrice de la nature.
Le cinéma joue une part de « confirmation » de l’image de la sorcière. Il affiche, pour la majorité du temps, l’image d’une belle femme ou l’image d’une femme hideuse un peu folle. Le cinéma présente ces images dans le monde des tout-petits et dans le monde des adultes. Il serait possible de comparer ces images à Circée et Médée.
Je pense que le cinéma a comme fonction d’être le reflet des croyances, des pensées prédominantes, des mœurs, des stéréotypes d’une société selon les différentes époques. La représentation de la sorcière dans le cinéma a donc évolué selon la place des femmes dans la société, au fil des années. Par exemple, « Ma sorcière bien-aimée » met de l’avant une sorcière qui représente « l’idéal féminin » des années 60, une femme mariée avec deux enfants qui s’occupe du foyer, des tâches ménagères, pour que son mari puisse se consacrer à sa carrière.
La représentation de la figure de la sorcière a grandement évolué depuis ses débuts au cinéma. Au départ, on voit apparaître la sorcière classique: laide, bossue, méchante, avec un nez crochu; c’est la mauvaise mère, la mère-ogre qui dévore des enfants et dépose de mauvais sors sur les nouveaux-nés. Mais son image change rapidement et la sorcière s’embellie, devient moqueuse, farceuse et séductrice, cherchant à manipuler les hommes avec ses potions d’amour. Elle mélange innocence et perversité dans un corps de top modèle. Puis, c’est au tour de la femme au foyer de prendre l’image de la sorcière. Elle ressemble à une élégante vielle dame, soumise au foyer et à son mari, mais pleine de pouvoir. Avec cela vient la sorcière plus comique, « pour une fois, la sorcière n’était pas une vilaine créature solitaire mais un membre à part entière d’une famille ». D’une figure horrible de la vieille sorcière méchante, on voit apparaître des représentations plus belles, aimables, amusantes et dotés d’une certaine intelligence de la sorcière au cinéma. De jeunes filles interprètent même des rôles de sorcières, qui découvrent leurs pouvoirs en même temps qu’elles deviennent femmes. Le public apprend à aimer les sorcières et développe même une connection émotionnelle avec elles. À l’opposé, la figure cruelle et glaciale de la sorcière demeure tout de même exploitée. On voit une certaine tyrannie, un fascisme et un désir de vengeance chez elle, victime de la barbarie des hommes, isolée du monde et montrée du doigt.
On se demande donc comment les femmes du Moyen-Âge ont pu mériter l’attribution de cette figure de la sorcière. On se méfiait autrefois non seulement de la cruauté, de la laideur et des actions suspicieuses considérées comme magie noire, mais aussi de la beauté mystérieuse, de la sexualité libre et des caractères rebels et hystériques des femmes. Comment alors sommes nous passé de l’image de la laide sorcière, à la manipulatrice croqueuse d’hommes, à la femme victime de misogynie et accusée à tort, à finalement une icône féministe, forte et puissante?
On remarque dans le cinéma, l’apparence des sorcières est démontrée dans deux univers différentes. Le premier univers serait dans le monde du bande dessiner/enfantin. Ce monde-là, représente beaucoup les sorcières avec des descriptions dérangeantes. Par exemple, l’histoire d’Hansel et Gretel, les sorcières jouent des rôles avec des apparence comme, un long nez avec un bouton dessus, un chapeau pointu, un ballait volant, dont qui est très stéréotype. Le deuxième univers serait celle des adultes. Les sorcières dans le monde cinéma des adultes jouent le rôle avec une description de beauté, coter plus féminin que masculin. Le monde cinéma des adultes utilisent la beauté pour aller chercher l’attention des hommes pour regarder leurs films. Tandis que pour les femmes, ça permet d’aller chercher leurs coter émotionnel dans les comptes d’amour. Par exemple, si on prend la télésérie de Bewitched, les hommes vont plus être intéresser à écouter la série en raison de l’image de beauté de la femme sorcière. Tandis que les femmes aiment cette image pour leur récit amour. Alors, on peut voir l’image de la sorcière évoluer entre deux mondes.
La figure de la sorcière évolue avec le temps et le cinéma le montre. En premier, une des premières sorcières au cinéma était la belle-mère de Blanche-Neige. La belle-mère était représentée en tant que laide et méchante, une représentation qui est très reconnue. Quelques années après, un nouveau film à propos d’une sorcière sort au cinéma s’intitullant «L’adorable voisine» (1958). Dans ce film, la sorcière est une figure de séduction et une des premières représentations d’une sorcière qui est belle. Après ce film-là, plusieurs films commencent à mettre la figure de la sorcière comme étant séductive et belle comme «Un amour de sorcière» (1997). En 2001, le film japonais «Le voyage de Chihiro» montre pour la première fois une sorcière gentille, mais laide qui change le grand stéréotype connu depusi des siècles. Finalement, Maléfique, la méchante dans «La Belle au Bois Dormant» apparaît dans son propre film en 2014 et elle est la héroine de sa propre histoire qui est du jamais-vu.
Depuis que le thème des sorcières est de plus en plus utilisé, la figure de la sorcière devient un personnage plus positif. Comme, par exemple, Hermine Granger dans «Harry Potter», un film qui est devenu un succès mondial et qui porte sur la magie et les sorciers ou «Hocus Pocus», un film à propos de 3 soeurs sorcières et leur aventure très lufoque.
Je remarque une énorme évolution dans le portrait cinématographique des sorcières. Dans les débuts du cinéma, ces femmes étaient jugées comme maléfiques, vilaines et ne respectant pas les moeurs. Elles représentaient réellement ce qui était mal. La sorcière dans Blanche-Neige est un bon exemple, puisqu’elle est tellement mauvaise, qu’elle essaye de tuer sa propre fille. Qui de mentalement sain voudrait tuer son propre enfant? L’image de ces femmes était, à l’époque, assez négative. Toutefois, avec la montée du féminisme des années 60-70, est arrivée la nouvelle représentation de la sorcière avec ma sorcière bien aimée. Cette dame était la bonne femme au foyer, qui montrait que la sorcière pouvait être une femme respectable et un bon modèle. Ce personnage a continué d’évolué, pour arriver à la réputation qui m’a énormément influencé: la femme fatale. J’ai grandi avec Sabrina la sorcière, charmed, Amrican horror story: coven et the witches of east end. Toutes ses femmes devaient cacher leurs pouvoirs par peur d’être tuées, mais elles détenaient une puissance énorme. Élles étaient capable de tout et me donnais le gout d’être un sorcier. Le fait d’être rejeter les rendaient accessible et leur force mentale nous donnait le goût d’être comme elle. La sorcière est devenue, malgré elle, grâce au cinéma et la télévision, un modèle de force, féminisme et de courage à suivre.
Je considère que le cinéma apporte deux sorte de stéréotype autant physique que mentale de la sorcière. Elle est soit montré en tant que vieille femme laide et méchante/égoïste ou une jeune femme, considéré « belle » par les normes de la société, qui ne veut que le bien autour d’elle. Cette transformation de la sorcière joue un rôle clé afin de montrer aux spectateurs si cette sorcière est « gentille » ou « méchante » dès le début de l’histoire. Cette imposition de choix dans notre esprit amène donc dès à notre plus jeune âge un préjugé sur les sorcières.
Personnellement, je crois que le cinéma n’a pas aider l’image de la femme pour ne pas être une sorcière. Je crois qu’ils ont pris l’image de la femme sorcière pour faire des histoire, pour trouver un méchant. Je doute que cela est été faite avec l’intention de rendre la femme comme une sorcière, mais sans le vouloir je crois que cette effet c’est créer.
Je remarque dans le cinéma et la télévision trois genres de sorcière:
1. La sorcière méchante et laide, celle de Salem. Elle fait plus souvent parti du cinéma avant 1950 même si elle est toujours réutilisée a travers les années. C’est l’antagoniste qui utilise sa magie afin de créer du mal, souvent pour garder une certaine domination. Elle fut extrêmement beaucoup utilisé par Disney dans leur films classiques, qui recoivent beaucoup de critiques pour leurs caricatures des juifs qui se trouve chez leurs méchants. Même dans les années 90 Disney utilise cet image de la sorcière dans Hocus Pocus.
2. La sorcière sexy. Elle n’est pas toujours méchante mais presque toujours indépendante (sauf à ses débuts en 1950). Elle est séduisante tout en refusant les avances des hommes. C’est une image du féministe: une passionnée indépendante qui s’approprie sa sexualité et qui ne se laisse pas marcher dessus.
3. La sorcière adolescente. Ça c’est la sorcière de mon enfance. Elle est très peu méchante, pleine de pouvoir, très jeune et balance la sorcelerie avec sa vie sociale et scolaire. Elle veut paraitre comme tout le monde mais elle n’est pas tout le monde. Ses apparations en commencé en 1990 avec Sabrina, Les sorciers se waverly place, W.I.T.C.H. ou Charmed.
Il y a évidemment des mixtes et des sous-genres mais ces trois là sont les plus proéminents que j’ai remarquer.
Vidéos intéressante sur comment le genre 1 et passé au genre 2 dans les années 1950-1960: avec Morticia, Vampira, Elvira et Lily. Même si ce n’est pas explissitement dit qu’elles sont des sorcière, l’inspiriation est claire, même pour Vampira qui n’est pas en vampire:
https://youtu.be/jDfaVv3kQk0
https://youtu.be/An15ZHGBtnc
Le cinéma ne décrit pas l’image de la sorcière à l’époque de l’inquisition. En outre , le milieu cinématographique ne montre pas l’envers du décor concernant les conditions de la sorcières durant l’ère qui a suivi sa diabolisation. Est-ce pour ne pas heurter la sensibilité du public ? En tout cas, il s’agit d’un sujet qui mérite d’être creuser . Pour jouer le rôle de la sorcière , on dirait qu’il n’existerait pas de juste milieu. De plus, les standards demandés pour cette attribution de la sorcière demeurent souvent offensants voir rétrogrades . Ce qui explique pourquoi une actrice ne décide pas de son plein gré à aspirer à un tel rôle. Dans le magicien D’OZ, l’actrice Gale Sondergaard s’est vue refuser la fonction de sorcière, jugée trop jolie , pour jouer la pièce. Ainsi, elle sera remplacée par une autre moins « belle’. Du coup, les sorcières sont tenues d’être au-delà de leur performance afin de plaire à un public de tout âge. Je pourrai comparer cela à la rationalisation capitaliste de la sexualité . La sorcière quelque soit, son âge devrait se refaire une seconde jeunesse afin de ne pas causer un choc générationnel. La question financière qui était mise sur la table poussait la sorcière ,avançant en âge, de pouvoir séduire le jeune public. Ainsi, dans un régime capitaliste, la femme qu’elle le veuille ou non se doit d’être procréatrice et productrice. Celle qui ne répondait pas à ces critères demeurait marginalisée et stigmatisée par un système qui l’accuse d’être démoniaque et d’être un maux pour le fonctionnement de la société .
La sorcière est très fréquemment représentée de manière ingrate dans le cinéma: une femme puissante qui utilise ses pouvoirs pour faire le mal plutôt que le bien. Par contre, dans l’univers Disney, toutes autant les unes que les autres ont vues leurs pouvoirs être détruits et inefficace contre LE GRAND AMOUR (dans les versions originales). Cette association intéressante entre le concept de maléfice qui s’oppose à un sentiment aussi profond que l’amour fait évidemment rêver les amateurs de Disney. Cependant, celle-ci créée également une association entre la sorcière et un être profondément détestable, qui ne peut ni être aimée, ni être appréciée. De ce fait, ce type de représentation de la sorcière marque les esprits et le spectateur l’associe réellement à la négativité, ce qui contribue au mythe y étant relié. La seule nuance quant à la sorcière représentée par l’univers Disney est celle de Maléfique. En effet, dans sa nouvelle version, elle est rapidement présentée comme une abomination, une personne sans coeur qui grâce à sa magie cherche à détruire le monde de l’Homme. Toutefois, on y découvre une femme blessée qui n’a sur faire rien d’autre que se défendre alors qu’on l’attaquait et cherchait à tirer profit d’elle. Elle représente également une force de la nature, on modifie la représentation des cornes qu’elle porte sur la tête pour accentuer cet aspect de protectrice de nature. En d’autres mots, Disney modifie l’image initiale de cette sorcière en nous expliquant les raisons qui l’ont pousser à agir et réussissent à la rendre attachante. Dans cette version, les réels « méchants » sont en réalité les humains, ce qui présente une toute autre facette du rôle que peut porter la sorcière, soit la protectrice de la nature.
Le cinéma joue une part de « confirmation » de l’image de la sorcière. Il affiche, pour la majorité du temps, l’image d’une belle femme ou l’image d’une femme hideuse un peu folle. Le cinéma présente ces images dans le monde des tout-petits et dans le monde des adultes. Il serait possible de comparer ces images à Circée et Médée.
Je pense que le cinéma a comme fonction d’être le reflet des croyances, des pensées prédominantes, des mœurs, des stéréotypes d’une société selon les différentes époques. La représentation de la sorcière dans le cinéma a donc évolué selon la place des femmes dans la société, au fil des années. Par exemple, « Ma sorcière bien-aimée » met de l’avant une sorcière qui représente « l’idéal féminin » des années 60, une femme mariée avec deux enfants qui s’occupe du foyer, des tâches ménagères, pour que son mari puisse se consacrer à sa carrière.
La représentation de la figure de la sorcière a grandement évolué depuis ses débuts au cinéma. Au départ, on voit apparaître la sorcière classique: laide, bossue, méchante, avec un nez crochu; c’est la mauvaise mère, la mère-ogre qui dévore des enfants et dépose de mauvais sors sur les nouveaux-nés. Mais son image change rapidement et la sorcière s’embellie, devient moqueuse, farceuse et séductrice, cherchant à manipuler les hommes avec ses potions d’amour. Elle mélange innocence et perversité dans un corps de top modèle. Puis, c’est au tour de la femme au foyer de prendre l’image de la sorcière. Elle ressemble à une élégante vielle dame, soumise au foyer et à son mari, mais pleine de pouvoir. Avec cela vient la sorcière plus comique, « pour une fois, la sorcière n’était pas une vilaine créature solitaire mais un membre à part entière d’une famille ». D’une figure horrible de la vieille sorcière méchante, on voit apparaître des représentations plus belles, aimables, amusantes et dotés d’une certaine intelligence de la sorcière au cinéma. De jeunes filles interprètent même des rôles de sorcières, qui découvrent leurs pouvoirs en même temps qu’elles deviennent femmes. Le public apprend à aimer les sorcières et développe même une connection émotionnelle avec elles. À l’opposé, la figure cruelle et glaciale de la sorcière demeure tout de même exploitée. On voit une certaine tyrannie, un fascisme et un désir de vengeance chez elle, victime de la barbarie des hommes, isolée du monde et montrée du doigt.
On se demande donc comment les femmes du Moyen-Âge ont pu mériter l’attribution de cette figure de la sorcière. On se méfiait autrefois non seulement de la cruauté, de la laideur et des actions suspicieuses considérées comme magie noire, mais aussi de la beauté mystérieuse, de la sexualité libre et des caractères rebels et hystériques des femmes. Comment alors sommes nous passé de l’image de la laide sorcière, à la manipulatrice croqueuse d’hommes, à la femme victime de misogynie et accusée à tort, à finalement une icône féministe, forte et puissante?
On remarque dans le cinéma, l’apparence des sorcières est démontrée dans deux univers différentes. Le premier univers serait dans le monde du bande dessiner/enfantin. Ce monde-là, représente beaucoup les sorcières avec des descriptions dérangeantes. Par exemple, l’histoire d’Hansel et Gretel, les sorcières jouent des rôles avec des apparence comme, un long nez avec un bouton dessus, un chapeau pointu, un ballait volant, dont qui est très stéréotype. Le deuxième univers serait celle des adultes. Les sorcières dans le monde cinéma des adultes jouent le rôle avec une description de beauté, coter plus féminin que masculin. Le monde cinéma des adultes utilisent la beauté pour aller chercher l’attention des hommes pour regarder leurs films. Tandis que pour les femmes, ça permet d’aller chercher leurs coter émotionnel dans les comptes d’amour. Par exemple, si on prend la télésérie de Bewitched, les hommes vont plus être intéresser à écouter la série en raison de l’image de beauté de la femme sorcière. Tandis que les femmes aiment cette image pour leur récit amour. Alors, on peut voir l’image de la sorcière évoluer entre deux mondes.