Sur les sentiers de la littérature autochtone, le bivouac est un campement sommaire, temporaire et léger qui permet à une ou plusieurs personnes de discuter et réfléchir ensemble.
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Le bivouac est aussi l’occasion de continuer sur le sentier déjà emprunté ou de partir pour explorer un autre paysage littéraire.
On traverse la saison hivernale, on semble avoir accès à la vulnérabilité de cette fille, cette femme, cette enfant. Les détails du quotidiens sont beaux et laids, touchants. La poésie aux traits jeunes témoigne tout de même une grande maturité et d’une profondeur
On ressent la blessure et la détresse, triste à lire, mais évoque une vérité qui est toujours permis nous aujourd’hui.
Très déchirant à lire, elle parcourt son enfance à travers des symboles, d’abord les raquettes, mais ensuite elle dévie vers les ceintures et les rullers. Elle exprime très bien à quel point elle doit se sentir traumatisée, soumise à un lavage de cerveau et confuse en sortant de ce terrible système.
On ressent toute la détresse vécue par les autochtones qu’on a arraché de leurs terres.
Ces textes me font penser aux textes caché des dominants/dominés que nous avons vu avec le hip-hop. L’auteur en profite pour exprimer les injustices et la misère qu’il a vécu pour la faire découvrir aux autres et montrer la réalité des évènement passé que les dominants refusaient d’avouer.
Les poèmes de Jean Sinoui sont vraiment magnifiques, je trouve qu’ils donnent tellement de matières à penser. En effet, le mot d’ordre des pensionnats étaient de « tuer l’Indien dans l’enfant ». C’était un contrôle et une subversion totale de l’esprit qui était visée: faire perdre la langue, la culture, l’histoire, etc. Mais dans se poème, c’est le corps qui souffre, c’est le corps qui veut se libérer. Se retour aux corps, aux sensibles et aux physiques (autant le corps humain que le monde naturel d’ailleurs) pour combattre le contrôle et la manipulation par les idées me semblent tellement brillant. C’est seulement en l’exprimant poétiquement que se message a put avoir toute sa force, dans ce retour aux sensibles pour sortir de l’absurde, des mensonges, du dogmatisme des pensionnats.
Ce poème est profondément troublant de par la violence dont il témoigne. Il est difficile de s’imaginer que l’histoire des pensionnat est si proche de la notre, que les victimes et leurs familles en souffrent toujours. Par contre, la résilience est remarquablement impressionnante, voire magnifique. Lorsque Jean Sioui a parlé de refuser l’enseignement et le mode de vie blanc occidental, de retourner sur son territoire avec son peuple, j’en ai eu des frissons.
Message très puissant qui témoigne d’une utilisation parfaite de la poésie, ses textes sont très beaux et appelle à mes sentiments, pour le moment il est ma plus belle découverte
Par sa simplicité montré autant un impact de résistance en utilisant tout simplement des mots imprégné de vérité.
Jean Siou
Des combats humains en oeuvres d’arts déchirantes. Il brave la culture Canadienne capitaliste avec son texte fougueux rempli d’histoire du passé, du présent et du futur. L’assimilation est dans son texte, autant que les nouvelles vies. Les parallèles son frappants et s’expriment d’eux mêmes, après tant de blessures, difficile de trouver ce qui est juste.
Un texte poignant, qui rend notre coeur gros et à la fois heureux. Le poète implique toute le monde dans sa lecture, puisque son texte concerne tout le monde.
Wow! Je suis vraiment saisie par la simplicité poignnte de l’écriture de Kathanera Vermette. À travers ces petits mots courts, on peut lire toute l’histoire d’une fille devenue femme pour ensuite donner naissance à d’autres filles. J’y vois le cycle de la vie, mais aussi l’histoire de plusieurs autres jeunes filles autochtones comme elle. Je me demande ce qu’elle voulait dire en employant une forme de parallélisme entre les vêtements trop grands de la petite fille et ceux, trop serrés, de la jeune femme.
Jean Sioui décrit bien l’histoire des populations amérindiennes qui se sont fait tout voler et d’une façon touchante. Le poème fait vraiment ressentir comment ceux qui se sont retrouvés dans les pensionnats se sentaient et l’espoir qu’ils tentaient de ne pas perdre qu’un jour ils pourront retrouver leur culture et oublier ce qu’ils apprennent dans ces pensionnats.
Les poèmes de Jean Siou sont très riches et combler d’histoires. En débutant par son expérience au pensionnat, il parle de la violence infligée par des gens d’Églises pour que lui, ses frère et ses soeurs assimilent une culture en opposition à la leur. Puis, il change de ton et remémore ses ancêtres nomades qui ont parcourus les terres en suivant les caribous. Aujourd’hui, il mentionne la voix de changements qui pèse sur les courants médiatiques à l’affut d’une reconnaissance égale et juste des peuples autochtones. J’ai aimé ma lecture, j’ai trouvé ses paroles riches d’espoir et malgré toute la violence vécue, sans mépris pour les blancs.
L’art par la résistance. Ou la résistance par l’art, c’est comme cela que j’aime voir ces poèmes si fort et porteur d’histoires. Ces poètes immortalisent, pour pas qu’on oublie, ce que les premières nations ont vécus, il y a pas si lontemps, pour qu’un jour on puisse en etre pleinement consicent et devenir meilleur, le tout après les excuses. Ils résistent finalement à l’assimilation que le colomb à échoué de faire, c’est d’une beauté incroyable.
La résistance par les moyens artistiques reviennent dans plusieurs combats et ceci est, effectivement, un magnifique exemple.
Ma rencontre avec Jean Sioui me comble de bonheur! Ce poète wendat décrit si bien et doucement le vol de leur terre et de leur histoire, c’est vraiment troublant et inspirant. J’ai particulièrement aimé qu’il fasse appelle au lecteur et nous l’explique un peu à nous, dans ses textes comme dans le premier poème; « …il est bon d’en parler. »